Ils ont dit à
propos du Débat National
« J’ai accueilli avec satisfaction la décision du Président
Kabila d’accepter un dialogue sur la question fondamentale de la légitimité
du pouvoir. J’exprime pour ma part, toute ma disponibilité à
prendre part à un tel dialogue en vue d’apporter ma contribution
à la solution de la crise grave qui secoue actuellement notre pays
ainsi qu’à la prévention de toute autre crise pouvant surgir
ultérieurement »
Etienne Tshisekedi, ancien Premier ministre.
(22 mars 1999).
« Nous en tant qu’OUA, nous continuons à soutenir et à
encourager le processus initié par le Président Kabila pour
un dialogue interne ».
Monsieur Salim Ahmed Salim, Secrétaire Général
de l’OUA.
(1er avril 1999).
« C’est un moment important ; il faut rappeler que les échecs
que nous avons connus à la deuxième République étaient
les conséquences de notre comportement. Le Débat National
arrive à un moment opportun ; tout le peuple congolais doit se sentir
concerné ».
Monsieur Kambayi Buatshia, Historien et professeur.
(5 avril 1999).
« Nous suivons de près tout ce qui se passe en République
Démocratique du Congo. Nous avons compris très tôt
l’importance de l’enjeu qu’est le Débat National. L’initiative heureuse
lancée par le Président Kabila aura un impact énorme
sur l’avenir du processus de démocratisation et sur la reconstruction
de votre grand et beau pays ».
Monsieur Sum Kunshan, Ambassadeur de Chine en République
Démocratique du Congo.
(6 avril 1999).
« Je participerai personnellement au Débat
National en qualité de représentant du RCD ».
Wamba dia Wamba, Président du RCD.
(7 avril 1999).
« Que toutes les parties aillent avec la volonté de privilégier
les intérêts collectifs. Les craintes sont celles d’éviter
l’expérience malheureuse de la Conférence Nationale Souveraine,
de ne pas avoir suffisamment d’esprit d’ouverture de la part des uns et
des autres ».
Professeur Musoko wa Bombe, Doyen à l’IFASIC.
(7 avril 1999).
« Le mieux serait que tout se déroule dans le pays de manière
à parler honnêtement des conditions de la reconstruction nationale
pour éviter des critiques sur un esprit partisan ou la recherche
de la confirmation du pouvoir ».
Abbé Kabunga Urbain, Secrétaire de
la Conférence Episcopale du Congo.
(7 avril 1999).
« Nous croyons sincèrement que le magistrat suprême
a fait droit à la volonté du souverain primaire congolais.
Quant à la forme, l’UNTC se doit de prévenir que cette énième
rencontre nationale ne doit plus laisser place à l’opportunisme
; il faudrait qu’elle soit vraiment représentative de l’opinion
nationale et recherche des solutions durables aux graves difficultés
que connaît la R.D.C. ».
Katalay Muleli Sangol, Président de l’UNTC.
(7 avril 1999)/
« La France prête une particulière attention à
ce Débat National. C’est une étape qui est tout à
fait primordial actuellement pour le devenir de la République Démocratique
du Congo. Cela doit rester une affaire des Congolais ; nous viendrons en
aide ».
Monsieur Jean-Hugues Simon Michel, Chargé
d’affaires de l’Ambassade de France en République Démocratique
du Congo.
(7 avril 1999).
« Le Débat National est en première ligne de notre
rencontre. En Italie, il y a des gens qui travaillent sur le Débat
National que nous associons pour la réussite de ce Débat
».
Monsieur Pietro Ballero, Ambassadeur d’Italie en
République Démocratique du Congo.
(7 avril 1999).
« Si Kabila veut parler avec tous les Congolais, c’est une bonne
chose ».
Lunda Bululu, membre du RCD.
(5 avril 1999).
« En ce qui nous concerne, nous pensons qu’un débat concerté
devrait permettre de définir une véritable légitimité.
Il serait bon que ce débat soit organisé le plus tôt
possible ».
Me Mukendi, Conseiller politique de Etienne Tshisekedi
(UDPS).
(5 avril 1999).
Une sélection de Annie MADI
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